3 d’un coup

Plus de nouveauté sur le site, les tontons auraient-ils déjà rangé leur monture ? Que nenni, cela continue à s’activer de ci et de là à profiter de belles journées automnales avec leur tapis de feuilles mortes (et en bonne cohabitation avec nos amis chasseurs).

Du côté de Saou, ça pratique les sessions découvertes avec à la manœuvre un des 3 avions de chasse (avec un rayon d’action impressionnant qui plus est). Autant vous dire que si toutes les forces vives sont les bienvenues, il faut assumer sa participation et ne pas oublier la frontale juste au cas ou ! Du côté de Grenoble, c’est un peu plus posé et on continue de profiter des différentes organisations. Mais au moins il y’a de comparses, au plus le rythme augmente et cela au détriment de la prise de photo pour illustrer l’insatiable prose de ces pages. Du coup, ce n’est pas un mais trois compte rendus d’un coup d’un seul grâce aux photographes des orgas pour égayer un peu tout ça (et sans aucun narcissisme de ma part !)

C2S by night

On commence donc avec une petite nocturne. Cette activité (idiote) est  un classique de Septembre. Les journées se réduisent prestement mais la météo est usuellement clémente (ne parlons pas des températures qui même à des heures indues restent de plus en plus chaudes). habituellement le rendez-vous est pris pour la garde d’Adhémar (voir le CR de 2018).
Cette fois-ci, on va jouer avec Joe dans la banlieue de Grenoble avec le club de Seyssins. Une approche rapide en deux roues (pas commun depuis l’agglomération grenobloise) et nous voilà prêt à en découdre. Bon il faut quand même attendre que la nuit tombe pour de vrai et laisser la parole aux édiles locales. Petit bémol, rien à se mettre sous la dent ou dans le gosier en attendant le top départ. Celui-ci a lieu sur un vélodrome, ça peut peut être expliquer le pourquoi du rythme de doux barges sur la première partie communes aux 2 parcours proposés. Certes on roule le long des berges du Drac, c’est donc plutôt plat et large mais de nuit avec un amas compact de sprinteur, on roule dans une poussière dantesque que nos éclairages ont du mal à transpercer. A la première longue montée, on revient heureusement à un rythme plus classique et le peloton fou s’étire enfin.
C’est parfait avant d’attaquer les parties plus amusantes dans le bois des Vouillands, un petit coin de nature à un jet de pierre de Grenoble sur les contreforts du Vercors. Endroit de prédilection des familles et des sportifs grenoblois, cet endroit fourmille de chemins dans tous les sens, pour tous les sports et pour toutes les pratiques (y compris des traces typées Dh !). le temps d’un petit ravito et d’une respiration et zou on file dans l’exploration nocturne, à enquiller de la piste montante à dévaler du single entre les arbres avec de belles cassures qui de jour donneraient peut être à réfléchir mais là pas le temps d’appréhender le problème, on est direct dessus !
Petit bonus les jeunes du club organisateur la joue Scary Movies ! Les 3 zygotos en costumes flippant jouent de la tronçonneuse (sans la chaîne qd même) et sortent des bosquets au déboulé. Ambiance garantie – bon sur le dernier coup la surprise a été partagée, on est arrivé un peu vite et leur apparition sans prévenir m’a bien fait sursauter limite sortie de piste ! on finit par une série d’escalier (pas la peine d’aller à la free de Lyon) et une assiette de Ravioles. Plutôt très bien donc

La crantée de Jarrie

On continue sur la banlieue de Grenoble avec une organisation par le sou des écoles de Brie angonne. Dans ce genre de virée, normalement, c’est bon enfant avec des ravitos bien achalandés, des traces mode découvertes, des animations diverses. Las du fait de la proximité de l’agglo, l’affluence est de mise et la petite organisation s’est peu à peu muée en truc rodé et éprouvé mais en perdant un peu de son âme. Les ravitos assurent mais c’est un peu triste en proposition, les parcours se contentent de reprendre les traces permanentes des chemins de randonnée avec du triste bitume pour faire les jonctions, certes il y’a une fanfare qui fait résonner la grosses caisse dans la nature mais cela ne suffit pas à faire le petit déclic nécessaire.

Certes le coin est loin de m’être inconnu et je l’ai longuement pratiqué il y’a qq décennie mais même sans cela, il manquait quelque chose. Un peu trop de goudron, une absence de pep’s, un tarif qui grimpe doucement et surement tout en supprimant les à côtés. Bref, plus trop d’intérêt à moins d’avoir des enfants en bas âge pour les animations qui leur sont consacrés après la randonnée.