Randonnée du Vivarais

Nous sommes mi-octobre… Toute la France semble obéir aux lois d’une météo printanière … Toute ? Non : une vallée résiste encore et toujours sis à la frontière du ciel bleu et des tempêtes méditerranéennes sous un vent violent du sud…

C’est donc malgré cette forte incertitude que Gyome, Philou et moi même nous présentions dans la capitale ardéchoise (c’est eux qui le disent !)  pour la 3ème année consécutive.

En effet les éditions précédentes ayant été fort plaisantes, c’est confiant et en grand forme que ce trio s’en alla quérir des petites traces espérées. Las, le doute s’insinua très vite, d’abord au débriefing du parcours. « La première boucle est rapide avec de beaux points de vue, la 2ème est dans le brutal à la remontée… « 

Puis dès les premiers km ou un local fin connaisseur du coin et pratiquant émérite des activités 2 roues nature nous annonce tout de go que ça sent le goudron et la piste à 4*4…

Pas vraiment le deal escompté

Ce valeureux crosseur roule sur un BMC Teamelite. un truc avec un drôle d’amortisseur positionné à la jointure haute des haubans et du triangle avant, le tout respirant la légèreté absolue… En tout cas le gars a la langue bien pendue et n’a pas l’air de forcer plus que ça. Résultat, le rythme s’affole et les 12 premiers kilomètres pourtant quasi uniquement avec un profil montant sont avalés en moins de deux.

Le point haut est l’occasion de rassembler les 3 mousquetaires et de voir arriver notre ami Raymond.

Raymond à la manœuvre en Vae certes mais qui la veille a roulé du côté d’Avignon et va tracer Taulignan les jours suivants !

La première boucle est tel que décrite… Très roulante et insipide, seul le panorama évite le zéro pointé. Avec 23 km au compteur on rallie enfin le premier ravito, ciel fort nuageux et tendancieux avec ce petit vent du sud à décorner les vaches…

Maillot jaune sur du Vtt ?!?

La suite est un poil mieux mais revient sur les parcours des années précédentes. Pour contrer l’ennui, au détour d’un virage nous avons remis au goût du jour une pratique ancienne des tontons… Niveler les forces en présence en lestant les sacs de chacun  d’une denrée local et de saison. A ce jeu là c’est bien entendu Philou qui gagne le plus gros handicap, Gyome et ma pomme sommes à peu près au même niveau.

Et force est de constater que cela change tout ! Alors qu’il caracolait en tête dans les grimpettes, il progresse fort doucement sur les montées… Alors qu’habituellement, il maîtrise le freinage, il se retrouve en quasi perdition à tirer tout droit à chaque virage… tout ça avec même pas 10%de surplus, (pensée à Goldo au régime sans sport depuis plus d’un mois et à Bart adepte des excès gastronomiques).

On remercie quand même l’orga pour s’être entendu avec les chasseurs pour nous laisser le champ libre, nous avoir délecter de la pâte de coing maison et de la soupe choux / lardon à l’arrivée.

Pas une grande année pour le parcours – mais c’est quand même toujours très chouette par là bas.

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