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Les beaux jours commençant sérieusement à s’installer et les idées de free-rando fleurissant à tout va, il est grand temps d’élever le niveau de jeu pour profiter pleinement de nos biclous. Et pour se faire rien de tel qu’une petite virée directe depuis Grenoble centre en compagnie de Atomic Joe. Après avoir amplement parcouru l’ancienne voie du tram côté Vercors, fait un saut au sud et constater l’urbanisation galopante, cette fois-ci on va aller goûter la Chartreuse.

Ce n’est pas le plus accessible des massifs, les pentes sont prononcées et le terrain retient fort bien l’eau rendant parfois tout cela très boueux. Pour ce dernier point pas de souci, les pluies sont bien éparses depuis le début d’année et pour le côté accessibilité, on va faire une approche du point haut par le bitume. Bon alors c’est pas forcément tip top au vu de nos montes pneumatiques mais ça va nous réveiller les mollets… 16 bornes de grimpette en continu, c’est pas la mer à boire !

Aller zou on imprime le rythme, accompagnés par les bruits de frottements des pneus et le ronron électrique du spad de Joe.  Entre son biclou et et ma pomme, je ne suis pas sûr de savoir qui consomme le plus de watts à cet instant. Au col de Clémencières, il me faut un moment de respiration pour retrouver le souffle, ce premier tiers s’est déroulé à une cadence d’enfer. Mais on est pas là pour se la dorer sur le goudron et on file rapidement sur le col de Vence puis le Sappey. Deuxième pause avant d’entamer la grimpette des 4 dernières bornes en forêt qui piquent fort… Pas la meilleure idée que j’ai eu de choisir ce parcours pour rester aux basques d’un VAE, mais d’un autre côté ça fait un sacré entrainement !

Comme toutes les fortifications autour de Grenoble, le Saint Eynard n’a pas servi. Il a donc conservé toutes ses protections obligeant à un court portage pour passer ce verrou de la Chartreuse (et là on apprécie un vtt carbone musculaire !).

On admire le panorama avec le massif de Belledone encore bien enneigé, Grenoble à nos pied tout en bas et face à nous le Mont Rachais qu’il va falloir traverser pour rallier le fort de la Bastille

Mais avant cela, on va commencer par plonger dans la pente. Plaquettes neuves obligatoires et cœur bien accroché sont nécessaires. Le chemin est très propre et sans piège (passer les 100 premiers mètres), mais il est étroit et bien escarpé. La sortie de trace est à exclure sous peine de s’emplafonner un sapin 10 mètres plus bas (voir apprendre à voler en mode parapente mais sans la voile).

La remontée sur le Rachais est une formalité (ou tout comme, les cuissots commencent à tirer tant côté musculaire que côté assisté !). La descente à suivre est pour le coup moins exposé mais bien plus chaotique. Dom avait d’ailleurs laissé la trace du casque sur un rocher (en étant comme à son habitude un peu trop optimiste, il y’a une bonne décennie de cela)…

Aucune acrobatie de cet acabit cette fois-ci (bien qu’avec la fatigue, Joe commence à avoir des trajectoires aléatoires), je vais me contenter de poinçonner mon tubelless Michelin tout neuf (un atterrissage à plein tube pil poil sur l’arrête d’un cailloux bien ancré dans le sol – Biiip de Blooop).

Le final est un petit mix de pistes entre les maisons, escaliers et autres ravines aux portes de la ville !

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